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L'opposition s'interroge sur les fonds qui seraient tirés du gaz naturel liquéfié

L'opposition s'interroge sur les fonds qui seraient tirés du gaz naturel liquéfié

Les partis d'opposition sont d'avis que le projet du gouvernement libéral de Christy Clark d'utiliser les revenus des exportations de gaz naturel liquéfié vers l'Asie pour faire baisser la dette est illusoire.

Dans le discours du Trône prononcé mardi, la première ministre britanno-colombienne a annoncé la création d'un fonds de prospérité qui devrait générer de 130 à 260 milliards de dollars grâce aux exportations de gaz naturel liquéfié (GNL) et aux fruits d'une nouvelle taxe sur ce gaz durant les 30 prochaines années.

Le chef néo-démocrate, Adrian Dix, se demande comment les libéraux peuvent être aussi sûrs des revenus qui sont projetés dans des décennies.

« Parlons de réelles projections de revenus telles que celles qu'ils ont faites autour du gaz naturel dans le dernier budget », insiste M. Dix. « Ils étaient radicalement erronés sur six mois, non pas sur 10 ans », ajoute-t-il.

Le premier terminal destiné à l'exportation de gaz naturel liquéfié ne sera pas opérationnel avant 2015 ou 2016 sur la côte ouest, et cela pourrait prendre des années encore pour que cette industrie atteigne sa vitesse de croisière, selon lui.

Le ministre de l'Énergie, Rich Coleman, concède que les marchés peuvent être volatiles, mais souligne que l'annonce du fonds de GNL constitue une vision plus large et à plus long terme.

« Si on ne va pas de l'avant avec une vision et si on ne saisit pas cette occasion, on laisse tomber les Britanno-Colombiens », affirme-t-il.

Le chef du Parti conservateur de la Colombie-Britannique, John Cummins, critique également ce « vu pieux » de bâtir la prospérité économique de la province sur les exportations de GNL.

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