Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Uranium : Cameco affiche un recul de bénéfices

Uranium : Cameco affiche un recul de bénéfices

L'action du producteur d'uranium Cameco a cédé lundi 3 % après que la société eut affiché un recul de 83 % de son bénéfice net du quatrième trimestre.

Son cours a clôturé à 21,05 $ à la Bourse de Toronto.

L'importante chute des profits était attribuable à une dépréciation de 168 millions de dollars sur le projet Kintyre, en Australie, et à la baisse des profits des activités d'uranium de Cameco.

« En raison de l'affaiblissement du marché de l'uranium depuis l'achat de cet actif en 2008, de l'absence de hausse de ressources minérales en 2012 et de la décision de ne pas aller de l'avant avec une étude de faisabilité, nous avons conclu qu'il serait approprié de tenir compte d'une charge de perte de valeur pour cet actif », a expliqué vendredi la société dans un communiqué.

Malgré tout, Kintyre « reste un actif important dans notre portefeuille », a-t-elle ajouté.

Une incertitude des marchés

Selon Cameco, le marché de l'uranium a vu peu d'améliorations en 2012 par rapport à l'année précédente, lorsque la demande pour l'uranium a chuté après le désastre nucléaire du Japon, mais les perspectives à long terme restent positives.

« Le nucléaire reste une importante partie d'offre énergétique mondiale et il est clair que de nouveaux stocks d'uranium seront requis », précise l'entreprise.

Cameco est l'un des plus grands producteurs mondiaux d'uranium avec des mines, des installations et des usines de conversion au Canada, aux États-Unis et ailleurs. L'entreprise affirme qu'elle étudiera la demande des marchés internationaux comme la Chine et le Japon.

Toutefois, la société a noté que le marché était en proie à une certaine « incertitude » et que de nouveaux projets miniers étaient reportés ou annulés.

Cameco avait enregistré une hausse de profits à la même époque l'année dernière, malgré une conjoncture difficile dans le secteur nucléaire mondial.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.