Les agences fédérales de sécurité ont resserré les procédures à la suite d'un scandale d'espionnage, a affirmé lundi le directeur du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS).
Cependant, Richard Fadden ne peut garantir que les secrets canadiens seront dorénavant à l'abri d'autres actes d'espionnage.
Devant un comité sénatorial, M. Fadden a déclaré que l'histoire d'un officier de la marine qui a vendu des secrets à la Russie peut être qualifiée d'un mot se situant entre « anondin » et « catastrophique ».
La semaine dernière, le sous-lieutenant Jeffrey Delisle a été condamné à une peine de 20 ans de prison pour avoir vendu des documents secrets en retour de sommes d'argent.
Le ministère de la Défense assure que la sécurité a été améliorée, mais ne fournit aucun détail spécifique.
M. Fadden a ajouté que l'incident était sérieux, le décrivant comme la goutte ayant fait déborder le vase lorsqu'il est question de hausser la sécurité internationale.