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Procès de Claude Bédard : le juge devra trancher la notion de consentement

Procès de Claude Bédard : le juge devra trancher la notion de consentement

Le procès de Claude Bédard, qui est accusé d'avoir agressé une handicapée intellectuelle de 24 ans, a pris fin mardi au palais de justice de Québec. Le juge qui préside le procès d'un fils de celui qu'on a surnommé le bourreau de Sainte-Croix doit trancher la notion de consentement.

La Couronne estime que la plaignante, qui a un âge mental d'environ 10 ans, ne pouvait pas consentir aux actes. La défense, qui a choisi de ne pas présenter de preuve, croit le contraire.

Hier, la Couronne a présenté la vidéo de l'interrogatoire policier de l'homme de 41 ans au cours duquel il affirme que lui et la présumée victime ont eu un coup de foudre. « Quand tu as le coup de foudre, ou quand tu tombes en amour, le picotement que tu as en dedans de toi, le malaise, tout est mélangé un peu, toutes ces choses-là, ça s'est passé comme ça », dit-il dans cette vidéo dont Radio-Canada a obtenu copie.

Claude Bédard ne nie pas avoir eu des rapports sexuels avec la présumée, mais affirme qu'elle était consentante.

L'accusé avait été arrêté en août 2011. Il avait fait monter à bord de sa voiture la jeune femme, alors qu'elle faisait de l'auto-stop. Il l'avait ensuite amené chez lui à Saint-Appolinaire.

Il fait face à des accusations d'agression sexuelle et d'incitation à des contacts sexuels.

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