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Un premier « vrai » voyage

Un premier « vrai » voyage

Un calendrier écourté, ça veut aussi dire moins de temps passé sur la route. C'est pourquoi après 11 matchs, le Canadien vivra enfin, cette semaine, son premier périple de la saison.

Un texte de Guillaume Lefrançois

Ce voyage s'amorcera mardi avec la visite du Tricolore (6-4-1) à Tampa Bay, pour y affronter le Lightning (6-5-0). Les Panthers attendent ensuite le CH jeudi à Sunrise.

Avec 8 des 11 premiers matchs à domicile, les occasions de fraterniser loin de Montréal ont été rares, d'autant plus que deux des trois matchs à l'étranger étaient disputés le lendemain d'un match au Centre Bell. C'est donc dire que l'équipe arrivait dans la ville de l'adversaire en pleine nuit, s'entraînait le matin du match et rentrait au Québec immédiatement après la rencontre.

Et avec les nombreux incidents de la rencontre de samedi face aux Maple Leafs, le moment ne pourrait être mieux choisi de s'éloigner de Montréal, selon Josh Gorges.

« Souvent, après une soirée folle comme samedi, c'est bon de s'éloigner de la frénésie de Montréal, a soutenu le défenseur du Canadien avant l'envolée vers la Floride. On va passer quelques heures en avion, socialiser, se souder, souper ensemble. On a la chance d'être une équipe. Il n'y a aucune distraction extérieure. On a besoin de se concentrer sur le hockey et rien d'autre. »

Si Gorges parle d'un groupe à souder, ce n'est pas un hasard. Brandon Prust, Colby Armstrong, Francis Bouillon et les recrues Alex Galchenyuk et Brendan Gallagher se familiarisent tous avec le groupe.

« Ce sera bon pour les joueurs d'apprendre à se connaître hors de l'aréna, car on a passé beaucoup de temps à Montréal depuis le début de l'année », a rappelé l'entraîneur-chef du Canadien, Michel Therrien.

Une facette qui fait mal

À Tampa, le Canadien aura évidemment à l'il le dangereux duo de Steven Stamkos (17 points) et Martin St-Louis (16 points).

Mais un autre aspect à surveiller sera les mises au jeu, là où le Canadien occupait, avant les matchs de lundi, le 28e rang de la LNH, à 45,6 %. Le Lightning vient en 6e place (52,6 %).

L'indiscipline, les erreurs défensives et le manque d'efficacité à l'attaque ont tour à tour été invoqués pour expliquer la séquence de trois défaites de suite du Tricolore. Mais les statistiques dans le cercle des mises au jeu font aussi partie de l'équation.

Mercredi, face aux Bruins, les centres du Canadien ont remporté seulement 41 % des mises au jeu. Ce chiffre est passé à 46 % le lendemain à Buffalo, avant de chuter à la marque gênante de 32 % samedi face aux Maple Leafs. Ce soir-là, un engagement perdu par Erik Cole devant Tyler Bozak a mené directement au deuxième but des Torontois.

En revanche, lors des victoires de la fin de semaine du Super Bowl, les Montréalais ont enlevé 48 et 55 % des mises au jeu, respectivement face aux Sénateurs et aux Sabres.

« On part sans la rondelle, on court après la rondelle toute la soirée », rappelle David Desharnais.

L'unique centre naturel du Tricolore avec une fiche supérieur à 50% est Ryan White (63,6 %), laissé de côté quatre fois lors des cinq derniers matchs. Il est ensuite suivi au loin par Lars Eller (48,6 %), Tomas Plekanec (46,6 %), Alex Galchenyuk (44,9 %) et Desharnais (43,9 %).

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