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BlackBerry abandonne le Japon

BlackBerry abandonne le Japon

L'entreprise ontarienne BlackBerry renonce à vendre ses téléphones multifonctions au Japon, malgré la popularité des cellulaires dans l'archipel, selon le quotidien économique Nikkei.

« Il fut un temps où BlackBerry détenait 5 % de parts de marché au Japon, mais il n'en aurait plus que 0,3 % », écrit le quotidien nippon. Les produits de BlackBerry sont offerts dans ce pays par l'opérateur NTT Docomo depuis 2006 pour les gens d'affaires et depuis 2008 auprès des particuliers.

NTT Docomo a d'ailleurs refusé de commenter le retrait de BlackBerry du Japon.

Au cours des derniers mois, les ventes de téléphones multifonctions ont bondi de 40 à 50 % pour atteindre plus de 2 millions d'appareils par mois. Toutefois, BlackBerry ne parvient qu'à vendre que quelques dizaines de milliers d'unités, selon le journal Nikkei.

La porte-parole Amy McDowell du fabricant ontarien, qui s'est fait connaître sous le nom de Research in Motion, a confirmé à un journaliste du Wall Street Journal que l'entreprise n'avait pas l'intention de vendre ses nouveaux cellulaires, le Z10 et le Q10, au Japon, précisant qu'il ne s'agissait pas d'un marché majeur pour BlackBerry. « Nous allons continuer à offrir l'assistance technique aux utilisateurs de BlackBerry au Japon », a-t-elle ajouté.

Le Japon: des coûts et des défis

Si l'entreprise de Waterloo, en Ontario, avait voulu vendre ses nouveaux appareils au Japon, elle aurait dû procéder à de coûteuses modifications logicielles, notamment pour les adapter au complexe système d'écriture japonais qui nécessite un convertisseur de phonèmes en idéogrammes.

De plus, peu d'applications existent au Japon pour les BlackBerry comparativement aux produits de ses concurrents. Ces appareils n'intègrent pas non plus des fonctions de porte-monnaie électronique et de récepteur de télévision, comme l'offrent d'autres téléphones disponibles au Japon.

BlackBerry n'est pas le seul grand fabricant à renoncer au marché nippon. Le finlandais Nokia n'est jamais parvenu à séduire les Japonais même s'il a longtemps été le premier fabricant de cellulaires dans le monde.

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