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Abandon des projets de petites centrales hydroélectriques: les Premières Nations choquées

Abandon des projets de petites centrales hydroélectriques: les Premières Nations choquées

L'abandon du programme des petites centrales hydroélectriques soulève l'indignation de l'Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador.

Plusieurs communautés autochtones misaient sur ces projets pour stimuler leur développement économique. Elles avaient d'ailleurs obtenu des engagements du gouvernement Charest lors du forum socioéconomique de Mashteuiatsh, en 2006.

Les Premières Nations déplorent également que la nouvelle soit tombée sans préavis. Selon le chef régional Ghislain Picard, la décision du gouvernement péquiste n'est pas conséquente avec son intention de traiter avec les autochtones de nation à nation.

« Ça vient heurter directement cette annonce-là, cette notion-là de consultation, et de toute évidence le Québec semble avoir dérapé de ce point de vue », a-t-il affirmé.

Par ailleurs, les municipalités touchées par la décision du gouvernement péquiste ont la ferme intention d'obtenir un dédommagement. Le maire de Shannon, Clive Kiley, souhaiterait notamment que Québec investisse dans le remplacement du pont sur la rivière Jacques-Cartier.

Quant à la municipalité de Saint-Joachim, elle n'a toujours pas déterminé ses projets prioritaires. Or, le maire Marc Dubeau est conscient qu'il ne doit pas se faire d'attentes démesurées, puisque la première ministre elle-même a reconnu qu'il serait impossible de compenser les municipalités en totalité.

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