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Pas de mauvais traitements, dit le COJO

Pas de mauvais traitements, dit le COJO

Le comité d'organisation des Jeux de 2014 se défend d'avoir exploité de travailleurs immigrés sur les sites olympiques, comme le prétend l'organisme Human Rights Watch (HRW)

À un an de la cérémonie d'ouverture des Jeux, l'organisme non gouvernemental a dénoncé dans un rapport les multiples abus dont sont victimes ces travailleurs, surtout les étrangers.

« Ces abus allaient, dans les cas les plus graves, du non-paiement de mois de salaires à une pratique plus commune sur certains sites consistant à retenir les premiers mois de salaire de sorte à garantir que les travailleurs ne partent pas avant que l'employeur juge qu'ils n'étaient plus nécessaires », indique le rapport.

Les autorités russes ont réagi dans un communiqué mercredi matin, avant même la publication le même jour du rapport de HRW.

La société publique russe Olimpstroï, qui gère l'ensemble des travaux sur les sites olympiques, a ainsi souligné dans ce communiqué que des contrôles réguliers de l'application du droit du travail étaient effectués et que tout travailleur avait des recours en cas d'infraction.

Olimpstroï a indiqué avoir procédé en 2011-2012 à plus de 1300 contrôles sur ces chantiers où sont employés de nombreux travailleurs immigrés, notamment d'ex-républiques soviétiques.

Le groupe a admis avoir relevé des infractions, notamment des violations des règles de sécurité, mais a souligné avoir transmis ces informations aux autorités compétentes. La société a indiqué par ailleurs avoir reçu cinq plaintes de travailleurs sur le non-respect des conditions salariales, mais ajoute que tous les problèmes ont été réglés.

Cela dit, le directeur du service régional de l'immigration pour la ville de Sotchi, Edouard Bidjakov, a admis à l'agence AFP qu'il a pu y avoir des cas de violations des droits de certains travailleurs, mais que ces abus ne pouvaient aucunement être considérés comme «systémiques», comme l'affirme HRW.

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