Une ex-employée du Centre de recherche du CHUQ fait face à plusieurs accusations de fraudes. Anne-Barbara Forgues aurait soutiré un montant total de près de 120 000 $ au gouvernement du Québec et à l'Université Laval pour se procurer des produits de luxe.
La femme de 42 ans avait déjà été reconnue coupable pour des accusations de fraude dans le passé. En 2004, Anne-Barbara Forgues a été condamnée à six mois de prison pour avoir extorqué 200 000 dollars à son employeur de l'époque, une firme de génie-conseil de Québec. Ses antécédents judiciaires ne l'ont pas empêché de décrocher un emploi au Centre de recherche du CHUQ.
Selon nos informations, Anne-Barbara Forgues a floué le Centre de recherche du CHUQ pour un montant de 87 000 $ entre juillet 2010 et mars 2012. Elle fait face à une accusation de fraude envers le gouvernement du Québec et l'Université Laval. Une plainte a été déposée à la police en avril 2012, un mois après son départ du centre de recherche.
Pourtant dès octobre 2012, Anne-Barbara Forgues se trouve un autre emploi au Fonds de recherche du Québec qui relève du ministère du Développement économique. En moins de trois mois, elle aurait réussi à soutirer un montant de 27 000 dollars à son nouvel employeur.
La femme est aussi soupçonnée de fabrication de faux documents et de vol de cartes de crédit. Lors d'une perquisition menée à son domicile la semaine dernière, les policiers ont saisi une quantité impressionnante d'objets de luxe, notamment des bottes, des bracelets et des sacs à main griffés.
La direction du centre de recherche du CHUQ n'a pas réagi à son arrestation.
Anne-Barbara Forgues est actuellement détenue. Elle doit revenir en cour le 13 février prochain pour son enquête sur remise en liberté.