ÉDUCATION - Faut-il revoir l'appellation école "maternelle" ? La question a été lancée en France.
Dans une question écrite au gouvernement publiée au Journal officiel le 18 décembre dernier, la député PS de Paris Sandrine Mazetier a expliqué que "cette dénomination institutionnelle, qui figure dans le code de l'éducation, laisse entendre que l'univers de la petite enfance serait l'apanage des femmes et véhicule l'idée d'une école dont la fonction serait limitée à une garderie", rapportait notamment Le Lab d'Europe 1 jeudi.
"Pas un lieu de maternage"
La députée PS de Paris est revenue ce vendredi 1er février sur RTL sur les raisons qui l'ont poussé à saisir le gouvernement pour faire débaptiser l'école maternelle. Une terminologie qui renvoie trop à l'image de la seule mère selon elle.
"La maternelle, c'est une école, ce n'est pas un lieu de soin, de maternage", a-t-elle expliqué. "C'est un lieu d'apprentissage", a-t-elle plaidé. "Changer le nom en "petite école" ou "première école", c'est neutraliser d'une certaine manière la charge affective maternante du mot maternelle", a-t-elle ajouté au micro de la radio.
Pour l'élue de la 8e circonscription de la capitale, "ça rendrait justice au travail qui y est fait, au professionnalisme de ceux qui y interviennent et ça rappellerait aussi qu'aujourd'hui, la responsabilité de l'éducation des enfants est partagée entre les parents et la spécificité des femmes".