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Le ministre Duchesne répond aux chercheurs

Le ministre Duchesne répond aux chercheurs

La quatrième rencontre préparatoire au Sommet de l'enseignement supérieur à Rimouski s'ouvre sur fond de controverse entourant les subventions à la recherche.

Le ministre de l'Enseignement supérieur, Pierre Duchesne a tenu à s'expliquer sur les compressions qui soulèvent la colère des chercheurs et des étudiants.

« C'est la fin d'une stratégie qui avait été préparée par le précédent gouvernement, et ce sera le début d'une autre. Nous allons mettre en place une politique nationale de la recherche et de l'innovation à l'automne. Alors il y a période de flottement, et ça crée de l'inquiétude, donc, on est en train de mettre sur pied cette politique », a déclaré le ministre.

L'événement dédié à la contribution de la recherche et des établissements scolaires au développement du Québec a débuté jeudi à l'Université du Québec à Rimouski, en présence de plusieurs élus et de représentants des universités et cégeps du Québec.

Le ministre condamne une campagne de mobilisation

Mercredi, les directeurs des 18 centres de recherche du Québec ont dénoncé les compressions de quelque 30 millions de dollars que le gouvernement de Pauline Marois vient de leur imposer dans trois fonds de recherche.

Les chercheurs ont même fait témoigner, Michèle St-Pierre, une femme atteinte d'un cancer de l'ovaire, qui a affirmé que la recherche était son seul espoir de survivre.

Le ministre Pierre Duchesne n'a guère apprécié le ton utilisé pour cette campagne de mobilisation. « À ceux qui organisent ce type de campagne: d'être responsables, d'avoir de bonnes valeurs éthiques. Parce qu'utiliser des gens qui sont dans une position vulnérable, des gens malades, je trouve ça un petit peu particulier », a-t-il lancé.

Les Libéraux dénoncent les compressions

Le Parti Libéral a par ailleurs tenu un point de presse pour dénoncer les compressions dans la recherche.

Le porte-parole de l'opposition officielle en matière d'enseignement supérieur, Gerry Sklavounos, a souligné l'absence des directeurs des centres de recherche en santé du Québec à la rencontre de Rimouski. Il avance qu'ils auraient essuyé un refus d'y participer du cabinet du ministre.

Gerry Sklavounos a demandé au ministre Duchesne de les inviter rapidement.« C'est malheureux qu'ils ne soient pas ici, c'est incompréhensible même », a-t-il déclaré.

La rencontre préparatoire de Rimouski se poursuit demain, toute la journée.

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