Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Un premier recul de l'économie américaine en trois ans

Un premier recul de l'économie américaine en trois ans

L'économie américaine a affiché au quatrième trimestre son premier déclin depuis la fin de la récession, en raison notamment d'une importante réduction des dépenses militaires, d'un recul des exportations et d'une augmentation timide des stocks des compagnies.

Le département du Commerce des États-Unis a indiqué mercredi que l'économie s'est dégonflée de 0,1 % pendant la période octobre-décembre. En comparaison, le trimestre précédent avait été témoin d'une amélioration de 3,1 % du produit intérieur brut.

Les réductions dans les dépenses gouvernementales et la faible hausse des stocks ont retranché un total de 2,6 % à la croissance. Ces deux éléments, volatils, ont effacé la croissance des dépenses des ménages, des investissements d'affaires et du marché immobilier.

Un déclin isolé?

Les analystes s'entendent pour dire que ce recul trimestriel du PIB devrait être momentané. Par exemple, James Marple, économiste en chef de la Banque TD, fait valoir que l'économie interne américaine n'a pas trop souffert au dernier trimestre. Non seulement consommateurs et entreprises se sont-ils tirés d'affaire, ils ont même mieux performé que durant les deux précédents trimestres.

Quant aux investissements dans les stocks, ils devraient croître dans le secteur agricole, une fois passé l'impact de la sécheresse de 2012, toujours selon l'économiste de la TD. L'économiste en chef de la BMO, Sal Guatieri, rappelle de son côté que l'ouragan Sandy a perturbé les chaînes d'approvisionnement et la production. Par conséquent, les investissements en stock n'ont grimpé que d'un tiers.

Néanmoins ce recul du PIB pourrait alimenter les doutes concernant la capacité de l'économie à absorber :

  • les hausses d'impôts entrées en vigueur en janvier
  • les éventuelles réductions des dépenses.

D'après Francis Généreux, économiste principal chez Desjardins, « la faiblesse du PIB réel n'est évidemment pas une bonne nouvelle, mais les détails ne montrent pas une situation catastrophique ».

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.