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Nexen envisage le transport du pétrole albertain par train vers la Côte du Pacifique

Nexen envisage le transport du pétrole albertain par train vers la Côte du Pacifique

Nexen, récemment achetée par le groupe chinois CNOOC, envisagerait de faire transporter son pétrole par train vers la Côte du Pacifique, pour ensuite l'exporter vers l'Asie.

Selon des informations contenues dans le Globe and Mail et confirmées par Radio-Canada auprès de Nexen, les responsables de l'entreprise jonglent depuis un an avec l'idée d'acheminer du pétrole albertain par rail vers Prince Rupert, en Colombie-Britannique. Le vice-président de l'entreprise, Pierre Alvarez, assure que le transport ferroviaire commence à jouer un rôle important dans le secteur pétrolier, et que Nexen est à l'étape « de concept, mais pas davantage ».

Selon le professeur Bob Schultz, spécialiste de questions énergétiques à l'Université de Calgary, la production croissante des pétrolières américaines a réduit l'accès de l'Alberta aux pipelines pour faire transporter son propre pétrole. Par conséquent, le bitume albertain est vendu moins cher.

M. Schultz croit que le train pourrait devenir un moyen rapide pour corriger cette situation en ouvrant la province vers de nouveaux marchés, en Asie.

Nexen n'a pas précisé quelle quantité elle souhaiterait envoyer vers la Colombie-Britannique.

Inquiétudes pour l'environnement

Émile Therrien, ancien président du Conseil canadien de la sécurité, croit que les environnementalistes n'ont pas fait leur travail à l'égard du transport ferroviaire.

Il explique que peu de choses ont été dites au sujet des déraillements et de déversements qui sont de possibles dangers dans ce secteur.

Nathan Lemphers de l'Institut Pembina relativise la critique, en soulignant que les pipelines demeurent le moyen de transport le plus utilisé pour le pétrole.

Il reconnaît néanmoins que les risques d'accident sont plus élevés pour les trains que pour les oléoducs.

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