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Bécancour demande à Québec de garder Gentilly-2 ouverte jusqu'en 2016

Bécancour demande à Québec de garder Gentilly-2 ouverte jusqu'en 2016

La Ville de Bécancour demande au gouvernement provincial de prolonger l'ouverture de la centrale nucléaire de Gentilly-2 d'encore quelques années.

La requête se trouve dans le mémoire que la Ville de Bécancour va présenter devant la commission parlementaire sur la fermeture de la centrale nucléaire Gentilly-2, qui se déroulera les 29 et 30 janvier à l'Assemblée nationale du Québec.

La Ville de Bécancour souhaite encore que le gouvernement annule complètement sa décision de fermer la centrale nucléaire Gentilly-2. Elle émet toutefois une proposition, qu'elle qualifie de compromis.

L'objectif du mémoire de la Ville de Bécancour est de démontrer les conséquences de la fermeture de la centrale nucléaire Gentilly-2 sur les plans économique, social et environnemental pour Bécancour et ses environs.

Toujours contre la fermeture

Dans l'introduction de son mémoire, la Ville maintient que la décision du gouvernement péquiste de fermer la centrale était « précipitée et incohérente » et que le lien de confiance entre la municipalité et le gouvernement provincial a besoin d'être rétabli.

Elle écrit : « nous osons croire que notre message sera entendu et qu'il donnera aux autorités compétentes une chance de s'amender dans le présent dossier. »

Le document consacre des chapitres aux retombées de la centrale nucléaire Gentilly-2 pour Bécancour et aux conséquences de sa fermeture.

Dans son mémoire, la Ville met en doute le fait que le démantèlement d'installations nucléaires puisse devenir un créneau économique intéressant pour le Québec.

Les auteurs du mémoire écrivent que « les travaux de démantèlement ne seront effectués qu'après une longue période de dormance, de telle sorte que les fournisseurs de la Centrale subiront une diminution de leurs activités dès les premières années de la fermeture sans pour autant que cette perte puisse être compensée par la possibilité de participer aux travaux de démantèlement, du moins pas avant une période d'attente de plus de trente ans. »

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