Les responsables du cyclisme mondial ont accepté la mise sur pied d'une commission de vérité et réconciliation pour réparer leur image après le scandale de dopage impliquant Lance Armstrong.
Le président de l'Union cycliste internationale (UCI), Pat McQuaid, y voit la meilleure façon de se pencher sur la culture du dopage qui a existé dans le cyclisme.
« Nous avons étudié la position de l'Agence mondiale antidopage (AMA) et de l'Agence américaine antidopage et décidé qu'un programme de vérité et réconciliation est le meilleur moyen de comprendre la culture du dopage qui a existé dans le cyclisme et de mettre les choses à plat afin de pouvoir aller de l'avant », a déclaré McQuaid vendredi à Londres tel que cité par l'Agence France-Presse.
« J'espère que les enseignements tirés de ce processus vont aider à éduquer les jeunes coureurs et contribuer à faire complètement disparaître le dopage du cyclisme », a-t-il ajouté.
Il souhaite que le programme soit en partenariat avec l'AMA.
Le système aurait un peu un effet d'amnistie pour les cyclistes et les officiels qui accepteraient de lever le voile sur la tricherie.
L'UCI, qui s'était d'abord dite contre la mise sur pied d'une telle commission, a rectifié le tir vendredi dans un communiqué. « On va faire en sorte d'établir avec l'AMA le cadre légal d'une commission de vérité et réconciliation qui comprendra une amnistie, peut-on y lire. L'UCI présentera une première ébauche de ce cadre à l'AMA d'ici à lundi prochain. »