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Armstrong ment toujours, dit l'USADA

Armstrong ment toujours, dit l'USADA

L'Agence américaine antidopage (USADA) soutient fermement que Lance Armstrong a menti à plusieurs reprises lors de ses aveux de dopage, la semaine dernière, dans son entretien télévisé avec Oprah Winfrey.

Le président de l'agence, Travis Tygart, a fait cette déclaration dans le cadre de l'émission «60 minutes» qui sera diffusée dimanche.

Armstrong a notamment menti lorsqu'il a nié s'être dopé lors de son retour à la compétition en 2009 et 2010.

«D'après ses tests sanguins de 2009, 2010, il y a une chance sur un million que (les variations de ses valeurs) soient dues à autre chose que le dopage», explique Tygart.

Il ajoute que le Texan de 41 ans a également menti quand il a déclaré qu'il n'utilisait que peu d'EPO: «Il en a pris beaucoup, si vous regardez les échantillons du Tour de France 1999, nous n'avons jamais vu un niveau (de positivité) aussi élevé.»

Mensongeuse aussi l'affirmation selon laquelle il n'a jamais forcé ses coéquipiers à se doper, d'après Tygart.

«C'était le boss, il est clair qu'Armstrong était un des meneurs d'une conspiration qui a permis de tromper des millions de fans et ses concurrents en utilisant des dizaines de millions de dollars provenant du contribuable.»

L'Américain a par ailleurs nié avoir voulu effectuer un don d'environ 250 000 dollars à l'USADA en 2004, mais Tygart a maintenu sur CBS que cela a été le cas et qu'une personne qui est «toujours un des plus proches collaborateurs» de l'Américain avait bel et bien approché l'USADA pour un tel versement.

Tygart a enfin expliqué qu'il avait fixé une date butoir au 6 février à Armstrong pour qu'il vienne s'expliquer sous serment devant les autorités antidopage en échange d'une possible réduction de la suspension à vie qui l'empêche de prendre part à des compétitions sportives.

Un avocat représentant Armstrong a déclaré à l'USADA que cycliste déchu voulait coopérer afin de «nettoyer le cyclisme», mais pas devant l'USADA. Il aurait plutôt l'intention de se présenter devant la commission de vérité et réconciliation de l'UCI. Tim Herman poursuit en disant que l'UCI et l'AMA devraient être responsables de nettoyer le cyclisme, et non l'agence américaine.

Henman a répondu à l'USADA qu'Armstrong ne pouvait respecter l'échéancier du 6 février.

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