La Corée du Nord a menacé jeudi de tenir un nouvel essai nucléaire en représailles à des sanctions imposées par les Nations Unies et en signe de défi envers les États-Unis.
La commission nationale de la Défense a rejeté la décision du Conseil de sécurité de l'ONU de condamner le lancement d'une fusée à longue portée, en décembre dernier, le qualifiant d'activité interdite et augmentant les sanctions envers Pyongyang.
La commission a indiqué que le lancement était une tentative pacifique de lancer un satellite dans l'espace, mais que l'essai avait aussi un objectif plus belliqueux: attaquer les États-Unis.
Le régime promet de poursuivre le lancement de satellites et de fusées ainsi que de se livrer à des tests nucléaires « de haut niveau » qui font figure de stratégie de défense envers les États-Unis.
Le département d'État des États-Unis n'a pas immédiatement réagi à cette provocation.
La Chine s'en mêle
Cette annonce a fait réagir la Chine, qui a immédiatement appelé la Corée du Nord et les États-Unis au calme.
« Toutes les parties concernées devraient s'abstenir d'engager des actions qui pourraient aggraver les tensions dans la région », a déclaré un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
De son côté, la Corée du Sud s'est dite déçue de l'annonce de son voisin. Elle a appelé Pyongyang à « prendre en compte les avertissements constants de la communauté internationale et de renoncer à tout nouvel acte de provocation, y compris les essais nucléaires ».
La Corée du Nord a déjà été punie pour les essais nucléaires de 2006 et de 2009.