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John Kerry retire ses investissements canadiens pour éviter les conflits d'intérêts

John Kerry retire ses investissements canadiens
FILE - In this Dec. 20, 2012 file photo, Senate Foreign Relations Chairman John Kerry, D-Mass., leads a hearing on the attack on the U.S. consulate in Benghazi, Libya. The Senate Foreign Relations Committee meets Thursday, Jan. 24, 2013, to consider the nomination of Kerry to be secretary of state. (AP Photo/J. Scott Applewhite)
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FILE - In this Dec. 20, 2012 file photo, Senate Foreign Relations Chairman John Kerry, D-Mass., leads a hearing on the attack on the U.S. consulate in Benghazi, Libya. The Senate Foreign Relations Committee meets Thursday, Jan. 24, 2013, to consider the nomination of Kerry to be secretary of state. (AP Photo/J. Scott Applewhite)

John Kerry et sa femme ont accepté de retirer leurs investissements dans une société pétrolière canadienne, en plus de modifier des dizaines d'autres investissements, dans une tentative d'éviter les conflits d'intérêts, alors que le sénateur du Massachusetts se prépare à devenir le prochain secrétaire d'État américain.

La Presse Canadienne a rapporté la semaine dernière que M. Kerry avait investi jusqu'à 750 000 $ US dans Suncor, une pétrolière canadienne sise à Calgary, dont le président a pressé l'administration Obama de donner le feu vert au projet d'oléoduc Keystone XL de TransCanada.

Des responsables fédéraux du domaine de l'éthique, indépendants de la Maison-Blanche, ont toutefois déterminé que les parts de Suncor ne représentaient pas de conflits d'intérêts. M. Kerry a également accepté de se désengager, à hauteur de 31 000 $ US, de chez Cenovus Energy, une autre entreprise de Calgary qui a fait pression en faveur de l'approbation du projet Keystone XL, et ce d'ici 90 jours si sa nomination est confirmée.

Des documents financiers démontrent que M. Kerry et sa femme, Theresa Heinz Kerry (l'héritière de l'empire du ketchup Heinz), possèdent de nombreux investissements à l'échelle internationale qui pourraient plonger le sénateur dans l'eau chaude au département d'État.

Le bureau du sénateur a indiqué la semaine dernière que plusieurs de ces investissements étaient gérés par un fiduciaire indépendant, et qu'il n'en connaissait pas le contenu.

M. Kerry s'est par ailleurs engagé par écrit à respecter les normes fédérales américaines en matière d'éthique.

Les investissements dans le pétrole ont également alarmé les environnementalistes, puisque le département d'État décidera cette année s'il accepte le projet Keystone XL.

Cet oléoduc projeté est d'ailleurs de nouveau sur la sellette à Washington cette semaine, en partie après que le président américain eut mentionné la nécessité de lutter contre les changements climatiques lors de son discours inaugural, lundi.

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