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La tension monte au conseil municipal de Laval

La tension monte au conseil municipal de Laval

La dissension parmi les élus qui siègent tous comme indépendants depuis la dissolution du parti PRO des Lavallois de l'ancien maire Gilles Vaillancourt est de plus en plus palpable au conseil municipal de Laval.

Tous conseillers municipaux sous la bannière du PRO des Lavallois il y a à peine quelques semaines, la solidarité qui les unissait est maintenant chose du passée.

Les conseillers Yvon Martineau, Jacques St-Jean et Denis Robillard se disent « persona non grata » à l'hôtel de ville de Laval. Selon eux, le courant ne passe plus avec le maire intérimaire Alexandre Duplessis.

M. Duplessis aurait déclaré au conseiller du district de Saint-Bruno, Yvon Martineau, qu'il avait le sentiment qu'ils ne faisaient plus partie de son équipe. « Une équipe? Mais on est tous indépendants? », a demandé M. Martineau.

« J'ai mon équipe présentement et vous faites partie de l'opposition », aurait alors répondu le maire intérimaire.

« Je ne peux pas accepter qu'on me dise dans l'opposition. Quand je serai dans l'opposition, je choisirai moi-même », soutient quant à lui le conseiller du district de Saint-François, Jacques St-Jean.

En réaction aux propos des trois élus, le maire par intérim réfute d'avoir ostracisé certains conseillers, mais admet qu'il y a des tensions à l'hôtel de ville.

« Ces gens-là auxquels vous faites allusion se rencontrent également, mais ils ne m'invitent pas. Et on sent bien, pas depuis la semaine passée, mais depuis un mois et demi, depuis que je suis en fonction, qu'il y a des gens qui ne sont pas d'accord avec mon administration », affirme-t-il.

Le paysage des forces en présence au conseil municipal pourrait donc changer au cours des prochains mois, car le divorce semble irrémédiable. L'idée de présenter une nouvelle formation avec de nouveaux visages germe dans les réflexions de certains élus.

« Je connais des gens qui auraient voulu se lancer en politique. Mais on disait que tant que Gilles Vaillancourt et le PRO seraient en place, on ne dépenserait pas d'énergie, ni d'argent et de temps », souligne le conseiller Denis Robillard.

Les élections municipales n'auront lieu que le 3 novembre prochain, mais déjà, les hostilités semblent lancées.

D'après le reportage de Pascal Robidas

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