Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

David Cameron favorable à un référendum sur le maintien ou non du Royaume-Uni dans l'Union européenne

Les Anglais voteront pour sortir ou non de l'Europe
AFP

UNION EUROPEENNE - David Cameron s'engage: à l'horizon 2015-2017, les Britanniques seront consultés par référendum sur le maintien ou pas du Royaume-Uni dans l'Union européenne, une UE réformée qui aurait préalablement renégocié ses liens avec Londres.

Le premier ministre britannique devrait prendre cet engagement mercredi 23 janvier, selon les extraits de son discours fournis par ses services.

Un référendum en cas de victoire électorale

Le chef de file des conservateurs s'engage à inscrire dans le futur manifeste de son parti pour les élections de 2015 la "négociation d'un nouvel arrangement avec nos partenaires européens". En cas de victoire électorale, il promet de consulter par référendum ses concitoyens sur le nouveau contrat avec Bruxelles" dans la première moitié de la prochaine législature" (2015-2019).

Le discours reporté de mois en mois devait initialement être prononcé vendredi dernier à Amsterdam. Il a été repoussé à mercredi et déplacé à Londres en raison de la crise provoquée en fin de semaine dernière par la prise d'otages en Algérie.

Dans ce discours particulièrement attendu, il assure sa préférence pour le maintien de son pays au sein d'une Europe remodelée "afin de répondre aux défis qui se posent à elle".

"Pour ou contre le maintien dans l'UE"

"Si nous ne répondons pas à ces défis, le danger est que l'Europe échoue et que les Britanniques se dirigent vers la sortie", prévient-il.

"Une fois les nouvelles relations (entre le Royaume-Uni et l'UE) renégociées, nous consulterons les Britanniques par référendum en leur proposant un choix très simple, pour ou contre le maintien dans l'UE, sur la base du nouvel arrangement", va indiquer le chef du gouvernement.

"Le référendum se tiendra sur la question dedans/dehors" de l'UE, a-t-il insisté.

Trop "d'interférences dans notre vie nationale"

Il parait ainsi accéder au souhait des eurosceptiques dans son camp, mais aussi aux aspirations actuelles des Britanniques aujourd'hui majoritairement partisans d'un "Brixit", contraction de "British-Exit".

Cameron s'engage à rédiger le projet de loi convoquant un référendum avant la bataille électorale de 2015 en Grande-Bretagne, et de faire rapidement valider le projet de consultation par le parlement, s'il est reconduit au pouvoir pour un second mandat.

Il justifie la nécessité de convoquer un référendum par "le désenchantement actuel de l'opinion publique, qui culmine à un niveau sans précédent".

"Il y a plusieurs raisons à cela", poursuit-il. "Les gens estiment que l'UE s'oriente dans une direction qu'ils n'ont jamais voulue. Ils vivent mal les interférences dans notre vie nationale, au travers de lois et règlements qu'ils considèrent superfétatoires. Et ils se demandent à quoi tout cela rime".

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.