Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Bras de fer Labeaume-cols blancs : Québec réplique aux demandes

Bras de fer Labeaume-cols blancs : Québec réplique aux demandes

Le débat qui fait rage entre le maire de Québec et le président du Syndicat des fonctionnaires municipaux de Québec a eu des échos jusqu'au gouvernement de Pauline Marois, mardi.

Lundi, Jean Gagnon a demandé au maire Labeaume d'annuler les allocations de départ et de transition payées aux élus défaits ou démissionnaires. Le ministre des Affaires municipales, Sylvain Gaudreault, a dit étudier le dossier. « On est en train de regarder tout ça, comme on le fait pour l'ensemble des maires qui nous transmettent leur demande. Il y aura sûrement une loi omnibus, comme il y a toujours chaque session. Vous verrez ce qu'il y aura dedans », a commenté le ministre.

Présentement, les allocations de départ et de transition versées aux élus qui quittent leur poste représentent chacune deux semaines par année de service.

À titre d'exemple, la conseillère municipale Denise Trudel, qui a fait le saut en politique provinciale l'été dernier, a reçu une prime de transition équivalente à un an de salaire.

Par ailleurs, le ministre refuse d'aller plus loin dans le débat qui concerne les régimes de retraite. Il attend les conclusions du rapport du comité d'experts présidé par Alban D'Amour avant de se prononcer. Le syndicat des fonctionnaires municipaux demande que les élus cotisent davantage à leur caisse de retraite. Actuellement, leur part s'élève à 23 %, comparativement à 45 % pour les employés.

Régis Labeaume a pour sa part proposé lundi que les chefs syndicaux soient rémunérés par leurs membres et non par la Ville. Le maire croit que ce serait la seule façon de discuter d'égal à égal avec eux. Mais sa demande ne semble pas avoir trouver d'appui auprès du gouvernement péquiste. « Je n'ai pas examiné la chose. Je vais regarder ça, mais ce n'est pas dans les règles du jeu actuelles », a brièvement commenté la ministre du Travail, Agnès Maltais.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.