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Les cols blancs quittent la table de conciliation

Les cols blancs quittent la table de conciliation

Nouveau rebondissement dans les négociations à la Ville de Québec. Le Syndicat des fonctionnaires municipaux a annoncé lundi matin qu'il quitte la table de conciliation. Le président, Jean Gagnon, prétend que le maire Régis Labeaume a discrédité ses propres négociateurs.

Jeudi dernier, à la suite du refus de certains chefs syndicaux de participer à la rencontre de négociations qu'il a convoquée le 31 janvier, le maire a indiqué que rien ne se réglerait aux tables sectorielles sans que toutes les parties soient réunies autour d'une table centrale qui porterait sur le partage du déficit des caisses de retraite.

Jean Gagnon prétend que les propos de Régis Labeaume sont un désaveu de son équipe de négociation et qu'il ne sert à rien de rester aux tables sectorielles.

« Il vient de désavouer son comité de négociation patronale. Il vient de mettre fin à la conciliation entre les cols blancs et la Ville de Québec. Nous allons aviser le conciliateur cet après-midi que la conciliation est rompue avec les cols blancs de la Ville », a dit Jean Gagnon lundi matin.

Son syndicat ne prévoit pas de grève dans l'immédiat, mais il n'écarte pas le recours à des moyens de pression.

Plus d'équité réclamée

Par ailleurs, le président des cols blancs réclame plus d'équité entre les conditions des élus et celles des employés. Il demande à la Ville de montrer l'exemple. Jean Gagnon dit qu'il sera prêt à discuter lorsque le régime de retraite des élus - dont la cotisation est de 23 % contre 45 % pour les employés - sera lui aussi revu.

Il souhaite aussi que la Ville revoie le paiement des allocations de départ et de transition payées aux élus qui quittent leur poste, qui représentent chacune deux semaines par année de service.

Il trouve également injuste qu'un élu ait le droit, dès l'âge de 50 ans, à une retraite pour seulement deux ans de service.

Le maire Labeaume a demandé au gouvernement du Québec certaines modifications législatives relativement aux régimes de retraite, entre autres, mais Jean Gagnon soutient qu'il ne doit pas se contenter d'écrire une lettre au ministre. « Moi, des lettres comme ça, je peux en écrire 22 par année puis 40 par année. Tant que je n'assure pas le suivi, ça fait juste bien paraître », déplore-t-il.

Les fonctionnaires du Syndicat des employés municipaux sont sans contrat de travail depuis décembre 2010.

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