Le service d'hébergement pour jeunes fugueurs de Québec, le Squat Basse-Ville, est menacé de fermeture dans un mois, en raison de difficultés financières.
L'organisme fait face à un déficit et sans une aide financière gouvernementale, il devra cesser ses activités le 18 février.
Le Squat Basse-Ville estime avoir besoin de 350 000 $ par année du gouvernement du Québec, alors qu'il n'a reçu qu'environ 215 000 $ l'an dernier. « Il nous manque 132 000 $ et avec ce que je peux aller chercher à l'extérieur, on serait viable. Actuellement, on ne l'est pas », affirme Louise Fortin, la directrice générale du Squat Basse-Ville.
En plus de fournir un logis temporaire à une dizaine de jeunes locataires, le Squat Basse-Ville offre des services de consultation pour les guider dans leur réinsertion sociale. Des services qui peuvent faire une grande différence dans la vie de jeunes en difficulté. « J'avais des projets, je voulais aller à l'école, j'avais un endroit où habiter, une place stable. Et là, il n'y a plus rien, c'est l'inconnu qui est devant toi, ça fait peur », a raconté l'une des locataires, Cassandra Roach, 18 ans, qui habite le Squat Basse-Ville depuis trois mois.
En attendant la date fatidique du 18 février, l'organisme doit réduire ses services et espère trouver une solution à cette crise financière sinon une centaine de jeunes seront privés de services selon l'organisme.