La Commission de police de la Saskatchewan a autorisé lundi tous les agents de la province à utiliser des pistolets à décharge électrique lorsqu'ils affrontent des suspects non coopératifs.
Ces armes, qui paralysent leurs victimes en émettant une pulsation de 50 000 volts, avaient été restreintes auparavant à la Gendarmerie royale du Canada (GRC) et à des agents d'escouades tactiques.
La Commission en avait limité l'utilisation pendant cinq ans en attendant les résultats de commissions d'enquête et pour voir les réactions des autres provinces sur le sujet.
Les policiers devront néanmoins suivre des entraînements spécifiques avant d'avoir recours aux pistolets électriques en Saskatchewan.
Les forces de l'ordre de la province y sont favorables, car ces armes, disent-elles, leur donnent un moyen non létal de se protéger d'un risque physique imminent.
Les opposants affirment que les risques à la santé posés par ces impulsions électriques ne compensent pas les avantages escomptés.
Ils rappellent qu'un immigrant polonais, Robert Dziekanski, a été tué par plusieurs décharges lors d'une intervention de la GRC à l'aéroport de Vancouver en 2007.