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Canadien enlevé en Colombie : recherches en cours

Canadien enlevé en Colombie : recherches en cours

Des militaires et des policiers colombiens poursuivent leurs recherches pour retrouver les cinq employés et consultants de l'entreprise torontoise aurifère Braeval Mining, qui ont été enlevés vendredi par un groupe armé de gauche. Parmi les otages figurent un Canadien, deux Colombiens et deux Péruviens.

Selon les autorités colombiennes, deux douzaines de guérilleros de l'Armée de libération de la Colombie (ELN) auraient pénétré, peu avant l'aube vendredi, dans un camp de prospecteurs miniers travaillant pour le compte de la compagnie torontoise Braeval Mining. Vingt-cinq travailleurs étaient sur place, mais seulement cinq ont été kidnappés.

Le président Juan Manuel Santos a déclaré dimanche que les autorités colombiennes avaient capturé trois des présumés rebelles responsables de l'enlèvement. Lors d'une conférence de presse, M. Santos a précisé qu'ils sont d'âge mineur et qu'ils ont été remis à l'Institut colombien de la protection de la famille.

Le groupe rebelle est le deuxième en importance dans la région, mais beaucoup moins important que les Forces armées révolutionnaires de la Colombie (FARC).

Des recherches sont toujours en cours pour tenter de retrouver les captifs. Une unité spéciale de l'armée colombienne a été dépêchée : selon les autorités, ils seraient plus de 450 à sillonner la région avec l'appui d'avions et d'hélicoptères.

Le secrétaire de l'intérieur du département de Bolivar, Jose Hilario Bossio Perez, estime que les employés auraient été ciblés en raison de leur importance dans le développement du projet de mine d'or Snow Mine.

La compagnie Braeval croit aussi que les mineurs savaient qu'ils s'exposaient à des dangers en allant travailler à l'étranger. L'employeur avait recruté des militaires pour protéger les mineurs.

Le ministère canadien des Affaires étrangères refuse de commenter, mais il confirme être en contact avec les autorités colombiennes. Il recommande par ailleurs aux Canadiens d'éviter de se rendre dans les régions rurales de la Colombie, en raison de la présence de groupes rebelles.

Avec des informations de Laurence Martin et Alex Boisonneault

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