Bien qu'il ne maîtrise pas l'ensemble du territoire somalien, le gouvernement de Hassan Cheikh Mohamoud a bénéficié de la reconnaissance des États-Unis jeudi.
« Pour la première fois depuis 1991, les États-Unis reconnaissent le gouvernement somalien », a déclaré la secrétaire d'État Hillary Clinton lors d'un point de presse.
Pour Mme Clinton, la Somalie dispose d'un « gouvernement représentatif » et d'institutions politiques, un « jalon important vers la fin du voyage » de la normalisation de ce pays de la Corne de l'Afrique privé d'État central depuis la chute du président Mohammed Siad Barre en 1991.
Depuis plus de vingt ans, la Somalie a été plongée dans la guerre civile jusqu'à ce que les islamistes Shabab soient chassés en août 2011 de Mogadiscio par une force de l'Union africaine (Anisom). Toutefois, les Shabab contrôlent encore de larges zones rurales du sud et du centre de la Somalie.
Cette reconnaissance permettra à la Somalie de bénéficier de l'assistance de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international.
Dans une intervention américaine ratée en 1993, 18 soldats ont été tués quand leur hélicoptère avait été abattu à Mogadiscio.