Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Plekanec avec ses coéquipiers

Plekanec avec ses coéquipiers

Michel Therrien disait mardi que Tomas Plekanec allait « de mieux en mieux ». On en a eu une preuve tangible mercredi matin à l'entraînement.

Un texte de Guillaume Lefrançois

L'attaquant tchèque a participé à un premier entraînement avec ses coéquipiers.

Plekanec est remis de sa blessure aux côtes subie en République tchèque pendant le lock-out. Il a pleinement pris part aux exercices, avec le même dossard que ses coéquipiers et il est en mesure d'accepter les mises en échec.

S'il en a peu subi mercredi, le préparateur physique de l'équipe, Pierre Allard, ne s'était pas gêné pour le tester, mardi. « Il donne de bonnes mises en échec, je lui dis toujours qu'il serait capable de jouer! », a lancé Plekanec à la blague.

Therrien a dit que Plekanec devrait être prêt pour le match intra-équipe de jeudi soir au Centre Bell. Mais pour samedi, il faudra traverser la rivière une fois rendu au pont. L'athlète de Kladno entend prendre une décision après l'entraînement matinal de samedi.

« J'y vais vraiment au jour le jour, je ne veux pas précipiter mon retour, a-t-il dit. Ce sera une saison difficile, je ne veux pas revenir pour un ou deux matchs et rater les deux semaines suivantes. Ça ne vaut pas la peine. »

D'ailleurs, il a refusé de s'emballer après avoir terminé cette première séance. « L'important est comment je me sens le lendemain », a-t-il précisé.

Comme il l'avait dit la veille, Therrien s'attend à ce que Plekanec rattrape vite le retard qu'il a enregistré sur ses coéquipiers. Avec 32 matchs dans le corps en République tchèque, la forme ne sera pas un problème. « Il a assisté à tous nos meetings, donc il ne sera pas trop dépaysé », a ajouté l'entraîneur-chef.

Le numéro 14 a pris la place de Lars Eller au centre de Brian Gionta et d'Alex Galchenyuk.

Eller a quant à lui bousculé Brandon Prust de la troisième unité, qu'il pivote avec Rene Bourque et Travis Moen. Prust retourne à l'aile, maintenant dans la quatrième unité, avec Ryan White comme centre et Colby Armstrong comme autre ailier.

Le trio de David Desharnais, Erik Cole et Max Pacioretty demeure inchangé.

Oublier l'an passé

Comme plusieurs de ses coéquipiers, Plekanec devient pratiquement mal à l'aise lorsque vient le temps de reparler de la catastrophique campagne 2012-2013 du Tricolore.

« Je ne sais même pas si ça vaut la peine d'en reparler, a lancé Plekanec. C'était une expérience d'apprentissage qu'on ne veut pas revivre. En espérant que les gars de l'an passé se souviennent comment on s'est senti pour ne pas le revivre. »

Pour Plekanec, cette campagne n'a pas seulement été difficile sur le plan collectif. Les blessures et les insuccès offensifs généralisés de l'équipe ont donné lieu à un carrousel parmi les trios 2 à 4. Il s'est retrouvé tantôt avec Brian Gionta et Scott Gomez, tantôt avec Rene Bourque, parfois même avec les plombiers Travis Moen et Mathieu Darche. Résultat : 52 points en 81 matchs, et une fiche de -15.

« On aura plus de chances de succès si on peut garder les mêmes trios », croit-il.

On devine que le fait de jouer avec Galchenyuk représente également un signe encourageant.

« C'était mon premier entraînement avec lui et j'ai vu immédiatement qu'il avait de bonnes habiletés et un bon sens du hockey. Ce ne sera pas un problème. »

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.