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Six personnes sont arrêtées pour un autre viol collectif dans un autobus en Inde

De nouveau un viol collectif en Inde...
Bangladeshi girls hold placards as they stand to form a human chain to protest against the recent gang rape of a young woman on a moving bus in New Delhi, in Dhaka, Bangladesh, Wednesday, Jan. 9, 2013. An Indian magistrate ruled Monday that the media will not be allowed to attend pre-trial hearings or the trial of the five men accused of raping and killing a young student in the Indian capital, a police official said. (AP Photo/A.M. Ahad)
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Bangladeshi girls hold placards as they stand to form a human chain to protest against the recent gang rape of a young woman on a moving bus in New Delhi, in Dhaka, Bangladesh, Wednesday, Jan. 9, 2013. An Indian magistrate ruled Monday that the media will not be allowed to attend pre-trial hearings or the trial of the five men accused of raping and killing a young student in the Indian capital, a police official said. (AP Photo/A.M. Ahad)

NEW DELHI - Quatre semaines seulement après qu'un événement semblable AIt fait les manchettes, six personnes ont été arrêtées pour leur implication dans le viol collectif d'une passagère d'un autobus en Inde, a indiqué un porte-parole de la police locale dimanche.

Selon ce policier, Raj Jeet Singh, une femme de 29 ans était la seule passagère d'un autobus qui la menait vendredi soir vers son village du nord du Punjab. Malgré les demandes répétées de la femme, le conducteur aurait refusé d'arrêter une fois arrivé à destination, pour plutôt emmener la passagère ailleurs.

Une fois sur place, le chauffeur et le conducteur l'auraient entraînée vers un édifice où, rejoint par cinq amis, ils auraient violé la femme tour à tour pendant toute la nuit.

Le conducteur aurait déposé la femme à son village le lendemain matin, selon M. Singh.

Il a ajouté que les policiers avaient arrêté six suspects samedi, et qu'ils étaient toujours à la recherche d'un septième.

Le commissaire adjoint de la police, Gurmej Singh, a affirmé que les six personnes interpellées avaient admis leur implication dans le viol. Il a souligné que la femme agressée se remettait de l'événement à la maison.

Samedi toujours, la police a arrêté un homme de 32 ans pour avoir supposément violé et tué une fillette de 9 ans, il y a deux semaines, dans le quartier d'Ahmednagar, dans l'ouest du pays, a rapporté l'agence de presse Press Trust of India (PTI). Son corps décomposé a été découvert vendredi.

Selon la policière Sunita Thakara, le suspect a commis le crime sept mois après sa libération de prison, où il a purgé une peine de neuf ans d'emprisonnement pour avoir violé et tué une jeune fille en 2003, a indiqué PTI dimanche.

Le viol meurtrier d'une étudiante de 23 ans dans un autobus de Delhi, en décembre, a provoqué un intense débat sur ce que l'Inde doit faire pour éviter de telles tragédies. Manifestants et politiciens ont réclamé des lois contre le viol plus sévères, des réformes de la police et une transformation dans la manière dont le pays traite les femmes.

Dans le cadre de sa première déclaration publique, la mère de l'étudiante morte dans l'attaque survenue à New Delhi a déclaré dimanche que les six suspects, y compris l'un qui serait mineur, méritaient la mort.

Les cinq hommes accusés de viol et du meurtre de la jeune femme risquent la peine de mort. En ce qui concerne le suspect mineur, si son statut d'adolescent est confirmé, la peine la plus sévère qui pourrait lui être infligée est un passage de trois ans dans une institution de réforme.

Certains militants ont réclamé un changement dans le droit indien pour que les mineurs commettant des crimes haineux soient exposés à la peine de mort.

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