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Ménage éthique dans le fonds de pension de la Norvège

Ménage éthique dans le fonds de pension de la Norvège

Le fonds de pension public de la Norvège, le plus gros fonds souverain au monde, vient d'exclure deux sociétés pour des raisons d'éthique. Par ailleurs, trois autres entreprises ont été réintégrées par le fonds parce qu'elles ont abandonné des activités qu'il jugeait répréhensibles.

Le fonds, qui vaut environ 691 milliards de dollars, pour un pays d'environ 4,7 millions d'habitants, a vendu les parts de 0,67 % et 1,1 % qu'il détenait dans les entreprises américaines Jacobs Engineering et Babcock & Wilcox. Il leur reproche d'être impliquées dans la fabrication d'armes nucléaires.

Les sociétés britannique BAE Systems et italienne Finmeccanica ont de leur côté retrouvé grâce aux yeux du fonds, car leur coentreprise, le missilier MBDA, a cessé de produire des missiles à tête nucléaire ASMP-A pour l'armée française.

Quant au groupe chimique américain FMC Corporation, il fait également de nouveau partie des investissements du fonds, après avoir cessé ses achats de phosphate au Sahara occidental, un territoire annexé en 1975 par le Maroc.

Le ministère norvégien des Finances a par ailleurs décidé de mettre fin à sa surveillance de l'allemande Siemens, mis en observation en 2009 après plusieurs scandales de corruption.

Régi par des règles qui l'empêchent d'investir dans des fabricants d'armes, l'industrie du tabac ou les groupes coupables de violation des droits de l'homme, de corruption ou de graves dégradations de l'environnement, le fonds compte actuellement 54 groupes sur sa liste noire. On y retrouve entre autres Boeing, Lockheed Martin, Philip Morris, British American Tobacco, Walmart et Rio Tinto, en plus des entreprises canadiennes Barrick Gold et Potash Corp.

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