Des figurines liées à l'ère de l'esclavagisme vendues pour la sortie du film Django déchaîné, de Quentin Tarantino, suscitent des questions quant à leur pertinence sur le marché.
Une série de figurines des principaux personnages du film sont en vente en ligne, fabriquées par la compagnie de jouets NECA en partenariat avec Weinstein Co.
Najee Ali, directeur du groupe militant Project Islamic Hope aux États-Unis, prévoyait mardi appeler au retrait de ces produits. Il a parlé d'une « claque au visage de [leurs] ancêtres », disant croire que ces figurines banalisent les horreurs de l'esclavage. Ces figurines sont recommandées aux personnes de plus de 17 ans.
Najee Ali a bien fait comprendre que ses objections ne concernaient pas le film en lui-même.
Quentin Tarantino a eu l'habitude de vendre de tels produits de collection pour ses films, incluant le précédent, Le commando des bâtards.
The Weinstein Co. et NECA n'ont pas commenté l'affaire dans l'immédiat.
The Associated Press