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La première ministre albertaine sous enquête pour des allégations de conflit d'intérêts

La PM albertaine sous enquête pour des allégations de conflit d'intérêts
CP

EDMONTON - Le commissaire à l'éthique de l'Alberta enquête sur des allégations de conflit d'intérêts impliquant la première ministre Alison Redford, dans une poursuite du gouvernement contre les fabricants de cigarettes.

On accuse Mme Redford, alors ministre de la Justice, d'avoir confié la poursuite en 2011 à des cabinets d'avocats pour lesquels travaillait notamment son ex-mari, Robert Hawkes.

Le chef du Parti libéral albertain, Raj Sherman, a estimé que Mme Redford se trouvait en potentielle situation de conflit d'intérêts, et a demandé au commissaire à l'éthique d'enquêter.

Dans une lettre envoyée à M. Sherman, le commissaire à l'éthique, Neil Wilkinson, a écrit qu'il avait ouvert une enquête pour faire la lumière dans cette affaire, et qu'il en avait informé Mme Redford.

Pour sa part, la première ministre Redford a confié à l'Assemblée législative en novembre que les accusations de conflit d'intérêts dont elle faisait l'objet dans le dossier de la poursuite contre l'industrie du tabac étaient «absolument fausses et inexactes».

La poursuite du gouvernement vise à récupérer 10 milliards $ des grands cigarettiers pour le coût approximatif des soins de santé prodigués aux Albertains depuis les années 1950.

Brad Odsen, un avocat du bureau du commissaire à l'éthique, a déclaré que l'enquête tentera de déterminer si Mme Redford a enfreint l'article 2 de la Loi albertaine sur les conflits d'intérêts.

L'article 2 vise à déterminer si une décision prise par un député de l'Assemblée législative a directement bénéficié à une personne qui lui est associée.

Me Odsen a indiqué que lorsque l'enquête sera complétée, un rapport sera présenté à l'Assemblée législative.

S'il y a conflit d'intérêts, le commissaire à l'éthique pourrait recommander des sanctions allant de la réprimande à l'amende, en passant par la suspension et l'expulsion de la députée Redford de l'Assemblée législative. Ce sont les députés qui décident de la sanction à imposer à leur collègue.

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