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États-Unis : un recours contre les recherches sur les cellules souches embryonnaires rejeté

États-Unis : un recours contre les recherches sur les cellules souches embryonnaires rejeté

La Cour suprême des États-Unis refuse de se saisir d'un recours contre le financement public des recherches sur les cellules souches embryonnaires.

Sans faire de commentaire, la Cour a rejeté la plainte de deux chercheurs qui plaidaient que ce financement allait à l'encontre de la loi fédérale qui interdit la création et la destruction d'embryons à des fins de recherche scientifique. Les deux chercheurs en question font des travaux sur des cellules adultes et non sur l'embryon.

La décision de lundi de la Cour suprême vient mettre un terme à une longue saga judiciaire sur le sujet.

Sous la présidence de George W. Bush, la recherche avait été interdite pendant huit ans pour des raisons morales et religieuses. Pendant cette période, la recherche privée sur ce type de cellules avait toutefois pu progresser. Puis, en mars 2009, le président Barack Obama avait réautorisé la recherche sur les cellules souches embryonnaires, jusqu'à ce qu'en août 2010, un tribunal fédéral de Washington la suspende provisoirement en attendant qu'une cour statue sur le fond.

Le financement public avait finalement été autorisé par la Cour d'appel fédérale en avril 2011. Celle-ci avait notamment statué que le financement public d'un projet utilisant des cellules souches provenant d'un embryon n'était pas problématique « puisqu'une cellule souche n'est pas un embryon et ne peut pas se développer pour devenir un être humain ».

L'Agence américaine de la santé se réjouit

La décision de lundi a été immédiatement saluée par l'agence fédérale de la santé, la National Institute of Health (NIH).

Les travaux sur les cellules souches représentent un espoir de nouveaux traitements médicaux pour plusieurs patients et chercheurs. « Les patients et leurs familles qui attendent de nouveaux traitements pour remplacer leurs cellules perdues lors d'une maladie ou d'un accident, ou qui pourraient bénéficier de nouveaux médicaments issus de recherches sur les cellules souches embryonnaires peuvent être assurés que le NIH continuera d'aider ces recherches prometteuses », a d'ailleurs assuré lundi le NIH.

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