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L'effet de l'obésité sur l'alzheimer

L'effet de l'obésité sur l'alzheimer

L'obésité aggraverait les lésions cérébrales et les déficits cognitifs associés à la maladie d'Alzheimer, montre une étude française réalisée à l'Institut national de la santé et de la recherche médicale.

Le chercheur David Blum et ses collègues pensent que leurs travaux s'inscrivent dans le courant d'idée selon lequel les anomalies métaboliques peuvent jouer un rôle dans le développement des démences.

La maladie d'Alzheimer et les maladies apparentées représentent la première cause de la perte des fonctions intellectuelles liées à l'âge. Chez les personnes atteintes de cette maladie, les altérations cognitives observées sont le résultat de deux types de lésions :

  • les plaques amyloïdes à l'extérieur des neurones
  • l'accumulation de protéines Tau anormales à l'intérieur des neurones

Les travaux

Des souris transgéniques conçues pour développer progressivement avec l'âge une dégénérescence du cerveau liée aux protéines Tau ont reçu pendant cinq mois un régime riche en graisse, qui a induit une obésité progressive.

À la fin de l'étude, les rongeurs obèses ont développé une maladie aggravée, tant du point de vue de la mémoire que de celui des modifications de la protéine Tau. L'équipe de recherche veut maintenant identifier les facteurs responsables de cette aggravation et ainsi ouvrir de nouvelles pistes thérapeutiques.

Le détail de ces travaux est publié dans la revue Diabetes.

En novembre dernier, des chercheurs américains ont annoncé qu'ils avaient réussi à détecter certains des premiers signes de la maladie d'Alzheimer plus de deux décennies avant l'apparition des symptômes physiques.

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