Près de 2000 étudiants de l'Université Laval sont de retour sur les bancs d'école, jeudi, pour terminer leur session d'automne qui a été perturbée par conflit étudiant au printemps.
Ces étudiants des 35 programmes touchés prennent part à une période d'examens qui va se poursuivre jusqu'au 11 janvier.
Le vice-recteur aux études et aux activités internationales, Bernard Garnier, croit que malgré la grève contre la hausse des droits de scolarité et les retards qu'elle a causés, les impacts sont minimes. « Je pense qu'il n'y aura pas de dommages pour les étudiants. Je pense qu'on a toujours respecté un minimum tout à fait correct de compressions dans les agendas, dépendamment de la matière et des disciplines. »
Selon lui, il s'agit aussi d'une expérience de vie pour les jeunes. « C'est un mouvement social de grande ampleur qui a des dimensions sociétales, politiques, éducationnelles, etc. Donc, c'est un phénomène intéressant à la fois à observer et à vivre même si ça cause des désagréments », a-t-il souligné.
Par ailleurs, le conflit étudiant aura coûté environ 600 000 $ à l'Université Laval. C'est la faculté des lettres qui a été la plus touchée.
La session d'hiver débutera le 21 janvier et se terminera le 30 avril.