NEW YORK, États-Unis - Pendant que les négociations syndicales dans la LNH se poursuivent dans le secret, un baromètre de la situation actuelle pourrait se manifester, mercredi, en raison d'une date-butoir que l'Association des joueurs s'est elle-même imposée.
Le comité exécutif du syndicat a jusqu'à minuit, mercredi soir, pour décider s'il veut déposer un «déni d'intérêt». Cela mènerait à la dissolution de l'AJLNH, tout en injectant davantage d'incertitude dans le processus de négociation.
Les joueurs ont voté à l'unanimité, le mois dernier, pour donner au comité exécutif de 30 membres le pouvoir de déposer le déni en leur nom.
Si l'Association devait laisser passer la date-butoir sans déposer le déni, estime-t-on, ce serait là un signe que les discussions vont bon train. Un autre scrutin pourrait quand même avoir lieu afin de redonner un mandat identique au comité exécutif dans un proche avenir.
Entre-temps, des représentants de la LNH et du syndicat se sont rencontrés pendant environ une heure, mercredi après-midi, au bureau de la ligue. L'AJLNH a présenté une nouvelle proposition durant la réunion et la ligue l'a étudié, avant que les deux parties ne se retrouvent vers 20 h 00 mercredi soir. Trois heures plus tard, elles étaient toujours autour de la table des négociations.
Quelques représentants des deux parties ont par ailleurs discuté, mercredi matin, du fonds de pension. C'est là un dossier qui aurait fait l'objet d'une entente, le mois dernier, mais il y aurait eu un désaccord depuis. Les joueurs veulent passer à un régime à prestations déterminées.
Très peu de détails ont filtré publiquement des plus récentes propositions, alors que les deux parties se font discrètes à ce stade critique des négociations. La ligue a imposé le 11 janvier à titre de date-limite pour pouvoir disputer une saison de 48 matchs, mais on croit que les clubs pourraient jouer 52 rencontres si une entente est conclue cette semaine.