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Une première en 34 ans, Guay 24e

Une première en 34 ans, Guay 24e

L'Italien Dominik Paris et l'Autrichien Hannes Reichelt ont remporté samedi ex aequo la descente de Bormio lors de l'épreuve de vitesse la plus serrée de l'histoire.

Les quatre premiers au classement ont terminé à 2/100e d'écart, du jamais vu en Coupe du monde.

Paris et Reichelt ont inscrit le même temps de 1 min 58 s 62/100 et ils ont devancé de 1/100 le médaillé de bronze norvégien Aksel Lund Svindal. L'Autrichien Klaus Kröll, 4e, a terminé à 2/100 des doubles vainqueurs.

Benjamin Thompson a été le meilleur Canadien avec une 15e place en 1 :59,87. Jan Hudec (2 :00,10), Manuel Osborne-Paradis et (2 :00,13) et Érik Guay (2 :00,68) ont pris les 17e, 18e et 24e rangs, respectivement.

« Ça n'a pas été une descente très nette, a noté Osborne-Paradis. J'ai eu de la difficulté lors de mes descentes d'entraînement. C'est mon premier gros défi sur une piste de ce calibre depuis ma blessure. Mais ce n'est pas un mauvais résultat non plus. »

Guay grippé

Guay n'a pas pris part à la deuxième descente d'entraînement vendredi en raison de la fièvre, mais il a quand même participé à l'épreuve.

Il a constamment accusé du retard lors des temps intermédiaires, mais il a récolté quelques points après ce qu'il a décrit comme étant « les deux minutes les plus difficiles de ma vie. »

« Je n'étais pas en grande forme aujourd'hui, a noté le Québécois. J'étais fatigué en matinée et j'étais vidé à mi-chemin de la descente. Ce fut une dure journée. »

« La course s'est très bien déroulée, mais j'ai commis quelques erreurs coûteuses, a souligné Thomsen. On ne peut le voir à la télévision, mais vers la mi-parcours de la portion principale, où se joue la course, ma trajectoire était trop directe et trop en pente. »

« J'avais atteint la bonne vitesse, mais j'ai finalement skié trop consciemment aux sections du sommet, a dit Hudec. J'aurais dû terminer en avance pour la première moitié de parcours ou du moins avoir un chrono plus compétitif, mais j'ai perdu trois dixièmes puis une seconde en bas. Je dois légèrement modifier mes fins de course. »

Un premier titre

Paris, 23 ans, a ainsi gagné pour la première fois, alors que Reichelt, 32 ans, totalise désormais six victoires en Coupe du monde.

« C'est beaucoup d'émotion, a déclaré Paris. Mon rêve a toujours été d'être parmi les meilleurs en descente, et aujourd'hui cela se réalise. Je suis devant et j'ai du mal à y croire. Peut-être que ce soir je comprendrai. J'ai poussé du départ à l'arrivée parce que c'est le seul moyen de réussir sur cette piste. Les entraînements avaient été bons et je voulais confirmer en course. Hier, mes partenaires m'ont un peu mis la pression en me disant que j'étais le favori. Et aujourd'hui je suis tout devant. »

« C'est une victoire certes partagée, mais quand même la première en descente, sur une telle piste, a noté Reichelt. C'est tellement difficile cette descente sauvage où vous êtes constamment en sursis. Je suis étonné, même si je me souviens que j'avais gagné ici (NDLR: en super-G) lors des finales de la Coupe du monde en 2008. »

Svindal signe son 6e podium, dont trois victoires, en sept courses de vitesse depuis le début de la saison, confortant sa place de leader au classement général et au classement de la discipline reine.

La seconde descente de Kitzbühel en 1978 avait donné lieu à un succès partagé entre l'Autrichien Sepp Walcher et l'Allemand Sepp Ferstl.

Les écarts ont été resserrés sur la piste Stelvio, toujours éprouvante, mais moins verglacée cette année.

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