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Le blocus autochtone à Sarnia inquiète l'industrie du propane

Le blocus autochtone à Sarnia inquiète l'industrie du propane

Des milliers de Canadiens pourraient être privés de propane si les barrages érigés par les autochtones sur les rails du Canadien National à Sarnia ne sont pas levés dans les jours à venir, selon l'industrie.

L'Association canadienne du propane presse les autorités d'agir rapidement pour une fin pacifique du blocus.

Depuis une semaine, des manifestants autochtones empêchent le passage des trains, dans le cadre du mouvement de contestation baptisé Idle No More, mais surtout pour soutenir la chef amérindienne Theresa Spence, en grève de la faim depuis le 10 décembre à Ottawa.

Les membres des Premières Nations n'ont pas l'intention de quitter la voie ferrée tant que le premier ministre Stephen Harper n'aura pas rencontré la chef de la communauté d'Attawapiskat. L'industrie du propane s'en inquiète.

Selon le président et chef de la direction de l'ACP, Jim Facette, un blocus prolongé risque d'interrompre l'approvisionnement en propane de milliers de consommateurs qui en dépendent pour alimenter leurs fermes et leurs commerces, et pour chauffer leurs maisons.

Il explique que Sarnia est un point de passage important pour livrer le propane en Ontario, au Québec et dans l'Atlantique.

La détermination de Theresa Spence

Au 18e jour de sa grève de la faim, Theresa Spence est plus déterminée que jamais à obtenir une rencontre avec le premier ministre canadien.

Elle entend discuter du sort de sa communauté, qui vit une grave crise du logement. La chef d'Attawapiskat veut aussi qu'Ottawa recule sur une série de projets de loi qui touchent les Autochtones et que le gouvernement conservateur adopte une attitude plus conciliante avec les Premières Nations.

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