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Bientôt la fin pour le sanctuaire pour chats du Parlement

Bientôt la fin pour le sanctuaire pour chats du Parlement

Un sanctuaire pour chats, niché derrière les édifices du Parlement du Canada depuis plusieurs décennies, connaîtra bientôt une fin tranquille, en raison du lent déclin de sa population féline.

Le lieu bien connu est une relique de l'époque où les chats travaillaient à attraper les souris sur la colline parlementaire. Il a déjà abrité 30 chats errants, mais les opérations pour les rendre infertiles ont réduit le nombre de « félins parlementaires » à quatre actuellement.

Brian Caines, un ancien fonctionnaire et l'un des bénévoles responsables des chats du parlement, a confié que les derniers chatons à naître sur la colline ont vu le jour il y a 10 ou 15 ans.

En 1955, des méthodes de contrôle des rongeurs chimiques et plus efficaces ont mis les chats au chômage, mais ils n'ont jamais quitté la colline. Des bénévoles comme Irène Desormeaux, décédée en 1987, ont entrepris de prendre soin des animaux.

Des bénévoles engagés

Dans les années 1980, René Chartrand a commencé à se faire connaître comme « l'homme à chats » après avoir pris la relève de Mme Desormeaux. Il a construit un abri de bois élaboré pour les félins et a commencé à prendre soin d'eux bénévolement, à temps plein.

M. Chartrand a pris soin des chats sans aide gouvernementale, dépendant de dons du public, jusqu'à sa retraite en 2008. Il ne s'occupe plus d'eux aujourd'hui pour des raisons de santé.

L'abri qu'il avait construit a depuis été mis à jour et remplacé par de nouvelles structures qui protègent les chats des hivers glacials d'Ottawa.

Le premier ministre Stephen Harper, reconnu pour son amour des chats, a déjà discuté avec un bénévole du sanctuaire. Sa femme Laureen a aussi déjà contacté des responsables des lieux et des députés visitent parfois le sanctuaire.

Le sanctuaire est sous la gouverne d'environ sept bénévoles, qui le visitent quotidiennement pour s'assurer que ses résidants sont nourris. Les bénévoles achètent la nourriture humide, tandis que la nourriture sèche est offerte par une entreprise du Québec.

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