Les vedettes du rock et de la pop risquent davantage de mourir jeunes que le reste de la population, et ce risque est deux fois plus grand pour les artistes solos que pour ceux qui font partie d'un groupe.
Ces conclusions sont celles d'une nouvelle étude menée par l'Université John Moores à Liverpool, en Grande-Bretagne.
Les chercheurs se sont penchés sur le cas de 1489 grands noms de la musique rock et pop qui ont connu la gloire entre 1956 et 2009, et ont découvert que le taux de mortalité pour eux était beaucoup plus élevé que pour les individus ayant le même profil démographique au sein de la population générale.
Les musiciens américains risquent davantage de mourir prématurément que leurs homologues britanniques.
Selon le chercheur principal, Mark Bellis, le fait que les artistes solos soient plus à risque s'explique peut-être par le soutien mutuel que peuvent s'offrir les membres d'une formation dans les périodes plus difficiles.
L'étude a été publiée en ligne jeudi sur le site BMJ Open.