Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Obama et le mur budgétaire aux États-Unis: compromis en vue, relèvement du plafond de la dette envisagé (VIDÉO/PHOTOS)

«Mur budgétaire» américain: compromis autour de la taxation des riches (VIDÉO/PHOTOS)
AFP

MUR BUDGÉTAIRE - Ça bouge enfin au sujet du "fiscal cliff", également appelé "mur budgétaire", aux Etats-Unis. Le porte-parole républicain John Boehner aurait accepté toute une série de concessions qui pourraient faire aboutir à un accord prochainement. Selon le Washington Post, une augmentation pour une année du plafond de la dette est également évoquée.

En l'absence d'accord entre les républicains et le président démocrate, les Etats-Unis seront confrontés le 1er janvier à une situation de blocage: d'un côté la fin des allègements d'impôts décidés sous George W. Bush et reconduit en 2010 par Barack Obama; de l'autre la mise en œuvre de coupes automatiques dans les dépenses publiques conséquence de l'accord de l'été 2011 sur le relèvement du plafond de la dette.

Pour les économistes, la conjonction de ces deux facteurs serait susceptible de créer un choc négatif sur l'économie américaine et la faire plonger dans la récession.

Selon les sources du Washington Post, l'offre républicaine aurait été formulée vendredi 14 décembre, sans que le sénateur républicain John Boehner confirme ni infirme cette information. Si elle se révélait exacte, Barack Obama l'emporterait sur le point le plus crucial des négociations à propos de la réduction du déficit: les impôts sur les riches.

Citant deux sources anonymes, le site Politico a rapporté samedi 15 décembre que le républicain aurait proposé à la Maison Blanche une hausse des impôts sur les Américains les plus fortunés, notamment ceux gagnant plus d'un million de dollars par an (Obama souhaitait initialement taxer à partir de 250.000 dollars). Le taux d'imposition pourrait passer à 39,6%, soit bien plus que lors de la présidence Clinton (35%), qui constituait un record.

En contrepartie, les républicains exigeraient une réforme profonde des programmes de retraite et de santé. Les services de la présidence n'ont pour l'instant pas réagi à ces informations de presse. Barack Obama a fait de la hausse du barème fiscal sur les revenus les plus hauts une condition indispensable à tout compromis, mais jusqu'à présent les républicains accordaient une fin de non recevoir à la demande.

Coupes budgétaires contre relèvement du plafond de la dette

Le "Grand Old Party" dispose d'un moyen de pression important, avec la question du relèvement du plafond de la dette. Fixé à 16.394 milliards de dollars, ce seuil doit être prochainement relevé pour éviter à l'Etat fédéral un défaut de paiement.

Cette hausse du plafond n'a rien à voir avec le "mur budgétaire" mais les républicains menacent de voter contre pour gagner du poids dans les négociations. Un consensus du Congrès est nécessaire pour permettre au gouvernement d'emprunter au-delà du premier trimestre 2013, quand il atteindra la limite actuelle.

Le parti républicain offriraient donc une extension correspondant aux besoins de financement de l'Etat pour un an, conditionnée à l'acceptation par Obama de coupes budgétaires.

INOLTRE SU HUFFPOST

Après les résultats, la fête

La joie et les pleurs

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.