PARIS - L'Union pour un mouvement populaire (UMP), le principal parti de droite en France, a finalement trouvé un plan de sortie de crise pour mettre fin à la dispute entre ses deux candidats à la direction.
L'élection du mois de novembre pour désigner le nouveau chef du parti de l'ex-président Nicolas Sarkozy s'était terminée par des accusations de fraude. L'ancien secrétaire général Jean-François Copé avait été déclaré vainqueur, mais l'ex-premier ministre François Fillon refusait de concéder la défaite.
Les deux candidats ont accepté lundi d'organiser une nouvelle élection l'automne prochain, avant la reprise de la session parlementaire de l'Assemblée nationale, en octobre.
M. Fillon a créé un groupe dissident à l'Assemblée nationale, menaçant de faire imploser le parti. Ce groupe dissident doit être dissous en janvier afin de réunifier les deux factions du parti.
L'accord appelle aussi à une réforme de la charte de l'UMP.
INOLTRE SU HUFFPOST