La valeur des exportations d'anguilles du Nouveau-Brunswick est passée de 2 millions de dollars en 2009 à plus de 15 millions en 2011.
La Péninsule acadienne compte quelques dizaines de pêcheurs commerciaux d'anguilles ainsi que plusieurs pêcheurs récréatifs qu'on peut voir, ces jours-ci, s'aventurer sur des eaux gelées.
Dans le cas d'Édouard Landry, de Pokemouche, la pêche à l'anguille est son gagne-pain. « On pêche en moyenne, nous autres, de 1500 à 2000 livres par semaine », dit-il.
Depuis quelques années, les prix sont à la hausse. Ils ont atteint 4,25 $ la livre l'an dernier, précise M. Landry.
Édouard Landry vend aujourd'hui ses prises en Asie, notamment en Corée du Sud. Les anguilles sont mises dans des camions-citernes, puis elles sont transportées, vivantes, en avion.
Ces jours-ci, les pêcheurs prennent des anguilles à travers la glace à l'aide d'une sorte de lance qu'ils appellent une fouine.
L'anguille n'est pas seulement prisée dans les marchés asiatiques. Elphège LeBouthillier explique que ce poisson a bien meilleur goût qu'on peut le croire au premier coup d'oeil.