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Endettement record pour l'Espagne et l'Italie

Endettement record pour l'Espagne et l'Italie

L'année 2012 se termine sur une note négative pour l'Espagne et l'Italie, dont les dettes publiques établissent de nouveaux records.

La banque d'Espagne révèle que la dette publique du pays a atteint 77,4 % du produit intérieur brut à la fin septembre. La dette a ainsi bondi de 10,7 points de pourcentage comparativement à la même période un an plus tôt.

Selon le gouvernement, l'endettement atteindra 85,3 % du PIB à la fin de l'année, largement au-dessus de la limite fixée à 60 % par le Pacte de stabilité de l'Union européenne. Les prévisions de Madrid ne tiennent pas compte du prêt européen aux banques espagnoles, dont un premier versement de 37,5 milliards d'euros (48 milliards de dollars) est attendu dans les prochains jours.

La banque centrale espagnole accuse le gouvernement et montre du doigt les dépenses du ministère de la Sécurité sociale, qui verse des aides aux chômeurs et les pensions, pour l'aggravation de la dette.

Les 17 régions autonomes du pays sont également source d'inquiétudes en raison de leur fragilité financière. La plus endettée est celle de Castille-La Manche, avec une dette de 25,7 % du PIB, suivie de la communauté de Valence (25 %) et de la Catalogne (23 %).

Malgré la détérioration des finances publiques du pays, le chef du gouvernement Mariano Rajoy a réaffirmé vendredi que l'Espagne n'avait « pas besoin aujourd'hui d'un sauvetage global de son économie pour soulager les tensions autour de la dette ».

Dette record en Italie

De son côté, la dette de l'Italie a franchi pour la première fois le cap symbolique des 2000 milliards d'euros (2578 milliards de dollars). Selon la banque centrale italienne, la dette atteignait 2014 milliards d'euros en octobre, contre 1995 milliards le mois précédent. Depuis octobre 2011, la dette publique a augmenté de 5,1 %.

Le gouvernement de Mario Monti, arrivé au pouvoir en novembre 2011, a mis en place une sévère politique de rigueur destinée à réduire le déficit italien. Il devrait atteindre 2,6 % du PIB cette année et 1,8 % l'an prochain.

Entre temps, l'Italie a bénéficié ces derniers mois d'une légère baisse de ses coûts d'emprunt lors d'opérations de refinancement de sa dette, mais ils demeurent élevés par rapport à ceux d'autres pays de la zone euro, signe que la confiance des marchés n'est pas totalement rétablie.

Les investisseurs internationaux redoutent particulièrement le résultat d'élections législatives anticipées à février après l'annonce de la démission de Mario Monti.

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