TORONTO - Le groupe de musique canadien Rush sera officiellement intronisé, le 18 avril prochain, au Temple de la renommée du rock and roll.
Leur immortalisation dans ce musée du rock aura lieu après une cérémonie tenue à Los Angeles, où il seront honorés aux côtés d'autres récipiendaires, dont les rappeurs new-yorkais de Public Enemy, la chanteuse disco Donna Summer, le guitariste de blues Albert King, l'auteur de chansons Randy Newman et le groupe de rock américano-canadien Heart.
Au cours des années, les membres du trio torontois Rush sont demeurés ambivalents à propos de leur incapacité à accéder au saint des saints en matière de musique. Les trois hommes ont toujours maintenu qu'ils voulaient obtenir une place pour leurs fans, et non pas pour eux-mêmes.
Et même si Rush sera désormais immortalisé au sein de l'institution de Cleveland, l'attitude des membres du groupe ne change pas. Bien qu'il était facile de détecter une note de triomphe dans la voix du guitariste Alex Liefeson alors qu'il participait à une entrevue pour discuter de la récompense annoncée mardi, le trio de «power-prog» n'est pas près de changer d'avis.
Rush a été l'un des plus grands absents du Temple, qui a ouvert ses portes en 1983, et dont les nominations annuelles ont été accueillies par des commentaires de dérision de la part des fans du groupe.
Au cours d'une carrière longue de 40 ans, Rush a fait paraître 18 albums platine au Canada, tout en accomplissant le même exploit plus de 10 fois aux États-Unis. Aujourd'hui, la réputation du groupe n'est certainement plus à faire.
Selon Sam Dunn, coréalisateur du documentaire «Rush: Beyond the Lighted Stage», Rush est sans doute le groupe ayant le plus mérité d'entrer au Temple du rock and roll. Rush, rappelle-t-il, est un groupe actif et musicalement unique depuis plus de 40 ans, possède un très grand nombre d'amateurs à travers le monde, et continue d'être l'un des groupes les plus intéressants en spectacle.
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