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Les compressions dans le Fonds de recherche du Québec dénoncées

Les compressions dans le Fonds de recherche du Québec dénoncées

Des milliers de chercheurs dénoncent les compressions de 30 % imposées par le gouvernement Marois au Fonds de recherche du Québec - Nature et technologies (FRQNT). Le budget de l'organisme public passera de 50 à 35 millions de dollars dès l'an prochain.

Dans une lettre ouverte publiée mardi dans le quotidien Le Devoir, les chercheurs, professionnels et techniciens des sciences naturelles du génie et de la technologie réclament que le gouvernement reconsidère sa décision et maintienne les budgets du FRQNT.

Plus de 4000 personnes ont signé la pétition, qui est adressée au ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche, de la science et de la technologie, Pierre Duchesne.

Louis Bernatchez, récipiendaire du Prix du Québec Marie-Victorin 2012 et porte-parole des signataires, dit que la nouvelle a eu l'effet d'une bombe au sein du milieu de la recherche. « La communauté au complet [...] On a été littéralement époustouflé par cette annonce de réduction de 30 % du budget », affirme-t-il.

M. Bernatchez fait valoir que les répercussions sur la recherche seront majeures. Les étudiants diplômés figureront parmi les personnes les plus touchées, affirme-t-il.

« Ces montants-là supportent autant le fonctionnement de grands réseaux de recherche, le fonctionnement d'équipes de recherche qui sont intégrées dans ces réseaux-là et [...] le financement de bourses aux étudiants à la maîtrise et au doctorat », explique M. Bernatchez.

Réactions à l'UL

La Confédération des associations d'étudiants et étudiantes de l'Université Laval (CADEUL) et l'Association des étudiantes et des étudiants de Laval (AELIES) inscrits aux études supérieures ont d'ores et déjà réagi mardi à la nouvelle au sujet des compressions dans le Fonds de recherche du Québec.

Les deux associations étudiantes joignent leur voix aux signataires pour dénoncer la décision du gouvernement Marois. Cette décision survient, disent-elles, au moment où l'on s'apprête à discuter en février de la question de l'enseignement supérieur au Québec et en particulier du financement des universités.

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