Des représentants du Front commun pour la justice sociale du Nouveau-Brunswick se présentent aux bureaux de députés fédéraux conservateurs, lundi, pour discuter de l'assurance-emploi.
Ces activités étalées pendant toute la journée sont organisées à Moncton, Fredericton, Campbellton, Miramichi, Edmundston et Saint-Jean. À Moncton par exemple, une vingtaine de personnes étaient présentes.
Ces manifestations coïncident avec la Journée des droits de l'homme, qui rappelle la signature de la Déclaration universelle des droits de l'homme.
« Dans la Déclaration, il y a deux articles, les articles 23 et 25 qui disent que les citoyens doivent être protégés en cas de chômage. Au Canada, justement, des citoyens se sont mis un programme d'assurance-emploi. Le problème, c'est que le gouvernement fédéral a coupé dans ce programme-là. Donc, on dit qu'il va contre ces deux articles de la Déclaration que le Canada a signé », explique Jean-Claude Basque, porte-parole du Front commun pour la justice sociale.
Intervention à Ottawa
Plusieurs autres groupes au pays organisent des manifestations, lundi, contre la réforme de l'assurance-emploi. Des représentants de travailleurs de l'Atlantique se rendent d'ailleurs au Parlement, à Ottawa pour exprimer leur opposition à la réforme.
Le groupe est formé de dirigeants du Syndicat canadien de la fonction publique, et de représentants de cet organisme au Nouveau-Brunswick et à Terre-Neuve-et-Labrador. Ces derniers ont l'appui du député néo-démocrate d'Acadie-Bathurst, Yvon Godin.
Les organisateurs de cette activité disent que des éléments de la réforme sont négatifs pour les chômeurs. Les délégués veulent expliquer la situation au gouvernement.