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Québec lance un plan de lutte contre la violence conjugale

Québec lance un plan de lutte contre la violence conjugale

Le gouvernement du Québec a dévoilé jeudi matin un ambitieux plan d'action pour lutter contre la violence conjugale. Ce plan, qui couvre la période 2012 à 2017, est fait de 135 engagements gouvernementaux.

Quelque 57 millions de dollars seront dévolus à leur mise en oeuvre « pour lutter contre ce fléau », a annoncé la première ministre lors d'une conférence de presse à Québec.

« En 2011, plus de 19 000 actes de violence conjugale ont été commis; de ce nombre plus de huit victimes sur dix étaient des femmes. Et derrière ces femmes, il y a des enfants et tout un entourage qui souffrent. La violence conjugale fait mal à toute la société », a rappelé Pauline Marois.

Trente-cinq des 135 mesures concernent les Premières Nations et les communautés inuites. « La violence conjugale, voire familiale, est une problématique très présente dans ce milieu et fort complexe », a souligné le ministre de la Justice, Bertrand St-Arnaud.

« Elle nécessite une approche très particulière, qui tient compte de [leur] réalité tout en respectant les valeurs et la culture de ce peuple », a-t-il ajouté.

Une « attention particulière » sera également accordée aux « personnes vulnérables », dont les immigrants, les personnes âgées ou handicapées, les gais et lesbiennes, et les hommes, qui « représentent 19 % des dossiers », a rappelé le ministre de la Justice.

Registre des armes à feu

Le ministre de la Sécurité publique, Stéphane Bergeron, a par ailleurs profité de l'occasion pour annoncer le dépôt prochain d'un projet de loi sur l'enregistrement obligatoire des armes à feu sans restriction.

« On est en négociations avec le ministère de la Justice, et nous poserons les gestes qui nous sembleront les plus pertinents pour nous assurer de récupérer ces données et constituer un registre québécois des armes à feu », a assuré le ministre.

Le 10 septembre dernier, la Cour supérieure du Québec a statué que le gouvernement fédéral ne pouvait détruire unilatéralement les données contenues dans le registre national des armes d'épaule et que le Québec avait le droit de les obtenir.

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