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Les skieurs de fond canadiens promettent d'en mettre plein la vue à Québec

Plein la vue à Québec!
Bongarts/Getty Images

QUÉBEC - Le temps froid était de retour à Québec, jeudi, et les 12 000 mètres cubes de neige artificielle qui recouvrent la piste aménagée devant l'Assemblée nationale font le bonheur des quelque 136 skieurs de fond de 17 pays prêts à s'élancer à l'occasion de la Coupe du monde de sprint, vendredi et samedi.

Pour cette grande première en milieu urbain en Amérique du Nord, les fondeurs canadiens, ravis après avoir sillonné le parcours de 850 mètres pour la première fois jeudi, promettent d'offrir un spectacle haut en couleurs dans les deux épreuves au programme, par équipe et individuelle. Les organisateurs attendent pas moins de 50 000 personnes, au total des deux journées.

«J'ai hâte de voir, a lancé Alex Harvey, en esquissant un grand sourire, quand on a évoqué le soutien qu'il recevra du public. Les conditions sont vraiment bonnes. Ce sont les meilleures conditions qu'on a eues pour un sprint en ville. Habituellement, la piste est molle et bosselée. Comme ils ont pu fabriquer de la neige quelques jours à l'avance ici, ça fait toute la différence.»

Un parcours rapide, avec beaucoup de virages et même un léger saut, qui en donnera pour son argent aux compétiteurs sur les plans technique et tactique.

«Les coureurs devront tenter de bien se positionner dès le départ, a souligné l'entraîneur canadien, Louis Bouchard. Il y a quelques portions de piste où les dépassements sont moins risqués. Mais les coureurs derrière devront courir des risques, comme le risque d'être victime d'une chute ou de provoquer la chute d'un rival.»

Les athlètes des autres pays n'ont également pas tari d'éloges à l'endroit de la qualité de la piste.

«C'est un beau parcours, mais difficile, a mentionné la Française Celia Aymonier, à bout de souffle. Il y a beaucoup de vallons.»

Vendredi, Harvey, de Saint-Ferréol-les-Neiges, et son coéquipier Devon Kershaw, de Sudbury, en Ontario, champions du monde en titre de l'épreuve par équipe, tenteront d'être rois et maîtres chez eux. Ils en auront plein les bras avec les duos russes, norvégiens et suédois - leurs principaux adversaires.

Du côté féminin, Daria Gaiazova, de Banff, en Alberta, et Chandra Crawford, de Canmore, en Alberta, seront les Canadiennes à surveiller. Crawford a eu la confirmation, jeudi, qu'elle remplacera Perianne Jones, qui n'est pas au sommet de sa forme parce qu'elle combat un virus.

«J'ai été très surprise d'être dans la première équipe. Pas plus tard qu'hier soir, je me préparais à faire partie de l'équipe numéro deux», a commenté en français l'affable Crawford.

L'entraîneur Bouchard a dit que ses fondeurs sont prêts à relever le défi. Il ne craint pas qu'Harvey tente de trop en faire parce qu'il prend part à une première compétition internationale devant ses partisans.

«Il va bien gérer la situation, je n'ai aucune inquiétude, a-t-il argué. Au contraire, vous verrez, il va se nourrir de l'énergie des gens.»

Harvey et Kershaw ne connaissent pas un début de saison canon, mais un coup d'éclat est très possible dans leur cas, principalement au sprint où tout peut arriver. L'épreuve rappelle le patinage de vitesse sur courte piste, de par sa nature débridée. Il y a de la turbulence en piste et ça joue du coude dans les virages.

Vendredi, l'action se mettra en branle sur le coup de midi, après la séance de réchauffement des athlètes, avec les demi-finales femmes et hommes. Les finales regroupant chacune les six meilleurs duos auront lieu à 14h.

Les courses sont de six tours, chacun des membres du duo effectuant trois boucles.

Samedi, les qualifications de l'épreuve individuelle commenceront à 11h15, avec la présentation de la finale à 13h15.

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