Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Des pêcheurs se concertent sur le prix du homard

Des pêcheurs se concertent sur le prix du homard

Le bas prix du homard est au coeur de deux réunions de pêcheurs organisées dans le sud-ouest de la Nouvelle-Écosse, mercredi.

L'association 1688 invite les pêcheurs et leurs conjointes à une réunion à 11 h au quai de Yarmouth et à une autre à 14 h 30 à l'aréna de Barrington.

L'organisme essaye de convaincre les pêcheurs d'arrêter de pêcher jusqu'à ce qu'ils obtiennent un prix qui leur permette de gagner de l'argent.

Le surplus de homards s'alourdit

Selon la Presse canadienne, plusieurs acheteurs ont demandé, dimanche, à Pêches et Océans Canada de fermer la pêche au homard pendant 72 heures pour ralentir les débarquements.

Le directeur de l'Association des empaqueteurs de homard de la Nouvelle-Écosse, Marc Surette, explique que 5 millions de livres de homard ont déjà été mises sur le marché depuis le début des débarquements, mercredi dernier. Il ajoute qu'il y a tellement de homards que les transformateurs ne peuvent plus en entreposer.

Le ministère a répondu qu'il ne pouvait fermer la pêche à moins que ce soit pour des raisons de conservation ou de sécurité publique.

Le pêcheur Hubert Saulnier affirme que les acheteurs peuvent toujours ralentir la pêche en baissant le prix qu'ils offrent pour le homard.

Le surplus de homard a déjà fait diminuer le prix de 3 $ à 2,75 $ la livre, et certains intervenants craignent qu'il continue à diminuer puisque les viviers sont déjà remplis de homards au Canada et aux États-Unis, selon Marc Surette.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.