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Taxer les plus riches : Obama est inflexible

Taxer les plus riches : Obama est inflexible

Le président américain Barack Obama n'entend pas renoncer à la hausse de taxes qu'il préconise pour la classe la plus aisée de la population américaine. Cependant, mardi, le président a ouvert la porte à un autre type de compromis, au lendemain d'une offre faite par les élus républicains de la Chambre des représentants pour éviter ce qu'il est convenu d'appeler le mur budgétaire.

Dans une entrevue accordée à la télévision de l'agence de notation Bloomberg, le président américain a laissé entrevoir qu'il pourrait consentir à d'autres arrangements de nature fiscale, d'ici la fin 2013.

« Haussons les taxes, a déclaré Barack Obama en faisant référence aux impôts frappant les plus riches ». Et, ensuite, a poursuivi le président américain, instaurons un processus doté d'un échéancier fixe, par lequel nous travaillerons à réformer la fiscalité ainsi qu'à limiter certaines déductions et autres échappatoires, décriées tant par les démocrates que par les républicains.

M. Obama n'a pas fermé la porte à une réduction de l'indexation des prestations de la Sécurité sociale et à une hausse de l'âge d'admissibilité au programme Medicare, des idées républicaines. « Je suis prêt à prendre des décisions difficiles sur certains de ces dossiers, a dit le président, mais je ne peux demander aux personnes âgées de la classe moyenne qui bénéficient du programme Medicare, aux jeunes qui tentent d'obtenir des prêts étudiants pour aller à l'université [...], de se sacrifier tout en ne demandant rien à ceux qui gagnent plus d'argent. »

Le président Obama est persuadé qu'il parviendra à un accord avec les républicains.

Pour éviter que le pays ne sombre dans un précipice budgétaire évalué à 600 milliards de dollars, le président Obama a présenté un plan qui comporte des hausses de taxes de 1600 milliard de dollars sur dix ans, des dépenses de 50 milliards de dollars en 2013 et la possibilité, pour la Maison-Blanche, d'augmenter la limite de la dette fédérale. Les républicains rejettent ce plan qui fera reculer le pays, selon eux.

Le mur budgétaire, à proprement parler, est une combinaison de hausses de taxes et de compressions des dépenses qui surviendraient dès janvier, advenant que démocrates et républicains ne parviennent pas à trouver une autre solution.

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